La chasse, on le sait, dépend des saisons. Le chasseur au Québec, qu’il vise l’orignal ou le chevreuil, le remarque chaque année. Un automne frais? Les animaux bougent. Une chaleur soudaine? Tout se fige. Le mot clé ici, c’est stress thermique.
Quand la température grimpe, le gibier souffre. Son corps surchauffe. Ses déplacements ralentissent. Ses réactions s’écourtent. Et pour le chasseur, tout change. Les poursuites deviennent plus brèves, moins visibles, moins productives.
Le stress thermique, c’est une surcharge. Le corps de l’animal encaisse plus de chaleur qu’il ne peut en évacuer. L’orignal est très sensible. Dès 14 °C en été, il lutte déjà. Le chevreuil, plus petit, tient un peu mieux. Mais lui aussi réduit ses efforts quand la chaleur s’installe.
Ils n’ont pas nos glandes sudoripares. Ils ne transpirent pas comme nous. Alors ils se reposent, se couchent, se cachent. Leur comportement change. Le pattern de la poursuite aussi.
L’orignal est fait pour le froid. Son pelage dense le protège l’hiver, mais l’étouffe l’automne chaud. Quand le thermomètre grimpe à 20 °C en septembre, il freine.
Un automne frais ? Les orignaux se déplacent, se montrent, se battent. Un automne chaud ? Ils se cachent, ils s’économisent.
Le chevreuil tolère mieux. Mais lui aussi choisit ses moments. Quand il fait chaud :
La chaleur le rend discret. Le froid, au contraire, l’oblige à chercher nourriture. Alors il bouge plus, même le jour.
La différence est nette.
Pour le chasseur, ça change tout. La longue poursuite laisse place à l’approche lente, silencieuse, calculée.
Chasseur sous le soleil
À 20 °C ou plus, la traque devient lourde. Transport d’équipement, effort, tension. Le corps se vide vite. Déshydratation. Coup de chaleur. Fatigue. La lucidité baisse. La sécurité aussi.
Chien de chasse
Le chien halète, transpire par ses coussinets. Rien de plus. Alors il souffre vite. Poursuite longue = danger. Coup de chaleur possible. Il faut l’eau, l’ombre, la pause. Les heures fraîches deviennent la seule option.
Les automnes chauds deviennent fréquents. Résultats :
D’autres effets suivent. Le cerf de Virginie monte vers le nord, amenant le ver cérébral qui tue l’orignal. Les tiques d’hiver profitent des hivers doux, affaiblissant les bêtes.
Et puis la viande. Une carcasse d’orignal à 20 °C refroidit mal. La qualité baisse, les bactéries montent. Sans glacière, sans chambre froide portative, la venaison se perd.
Le stress thermique modifie la chasse au Québec. L’orignal devient discret, le chevreuil se cache. Les poursuites raccourcissent. Le chasseur, lui, doit revoir ses méthodes.
Heures fraîches, matériel adapté, attention à la venaison. Le climat change, et la chasse aussi. Mais l’esprit du chasseur reste le même: observer, comprendre, s’adapter. C’est là que réside le succès.
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